Comment foirer son PVT Corée du Sud à coup sûr (échec et abandon).

Comment gâcher son PVT Corée du Sud ?


Quels sont les pièges à éviter pour ne pas passer à côté de votre aventure !


Voyons ensemble « les erreurs de débutant » les plus courantes, qui peuvent compromettre la réussite de votre Working Holiday Visa !


Ou du moins, de ne pas vous faire profiter de votre année comme elle se doit !



Passer son PVT à « Hongdae et Itaewon »


Pour ceux et celles qui ont prévu de s’installer à Séoul, le premier piège est de trop traîner dans les mêmes quartiers!


Je pense notamment à Hongdae et Itaewon qui sont certes, selon moi, les meilleurs endroits pour commencer son aventure car:


- Il y a une forte présence d’expatriés comme vous: des étudiants, des touristes, mais aussi des coréens et coréennes qui parlent anglais…


- La vie nocturne dans ces deux quartiers est incontournable, idéale pour les étrangers, où on peut être tenté de sortir tout le temps là-bas….


Mais du coup, il est très facile d’entrer dans une « bulle » où on ne verra qu’une facette de la Corée du Sud!


On se pousse moins à sortir de sa zone de confort.


Vous seriez surpris de constater le nombre d’expatriés qui se contentent de rester toujours aux alentours de ces lieux, et qui passent à côté de pleins d’autres expériences.


Je ne dis pas de déménager si vous avez prévu de rester (et vivre) à Hongdae ou Itaewon (et j’inclus les quartiers des alentours bien sûr), mais prenez le temps d’explorer plus la ville, de jour comme de nuit!


Alors, il y en a beaucoup qui vont me dire que « c’est évident, je vais pas toujours traîner au même endroit » mais il faut vraiment le vivre pour comprendre, qu’il est facile de tomber dans ce piège.


C’est une fois sur place que vous vous en rendrez plus facilement compte.


Ce conseil marche aussi pour Busan, avec les quartiers de Seomyeon / Haeundae / Gwangali.



Ne parler qu’en anglais/français pendant son PVT


La deuxième façon de gâcher son PVT est justement de ne parler qu’en anglais pendant tout son visa, et de ne pas pratiquer le coréen.


Si vous traînez toujours dans les endroits où il y a des expatriés et des coréens/coréennes qui parlent anglais…


Forcément vous n’allez parler qu’en anglais tous les jours, voire en français…!


C’est à vous de trouver le juste équilibre entre fréquenter des expatriés, et se mettre dans des situations où vous êtes « livré à vous-même ».


Il faut faire les efforts nécessaires pour s’intégrer dans le pays, et ça passe aussi par l’apprentissage de la langue locale sur place.


Je m’adresse notamment à ceux et celles qui vont s’aventurer sans parler coréen. On le repère vite, une fois sur place, quels sont les expatriés qui ne traînent qu’entre étrangers, et ceux qui font l’effort de fréquenter le plus souvent possible des coréens.


Profitez d’être en PVT Corée du Sud pour apprendre le coréen. L’idéal est d’étudier le coréen régulièrement, de préférence tous les jours. Il y a plein de cafés en Corée du Sud pour se poser, donc il n’y a pas d’excuses.


Et bien entendu, étudiez avec des livres et avec mes cours de coréen!




Ne pas oser changer de travail si on en a marre


Je suis conscient que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais dans le cas où vous travaillez dans un endroit qui ne vous épanouit pas tant que ça, pendant votre PVT, pensez à rechercher du travail à côté.


La Corée du Sud est un pays qui bouge énormément côté business. Tous les mois, je vois des business qui ouvrent et qui ferment, c’est assez impressionnant.


On peut observer des magasins/restaurants/cafés/boulangeries etc. apparaître et disparaître… ça ne cesse de changer!


Du coup, il est toujours possible de « rebondir ailleurs » si vous ne vous sentez plus à l’aise dans votre entreprise! C’est aussi l’occasion de « relancer son PVT », en cassant une éventuelle routine installée!




Ne pas organiser son PVT selon les saisons


Si vous n’organisez pas votre PVT selon les saisons, l’aventure peut ressembler à « n’importe quoi », tant l’ambiance et les activités sont différentes selon les mois !


L’hiver est très long et rigoureux en Corée du Sud, je conseille de plutôt se concentrer sur le travail et l’apprentissage du coréen en cette période, plutôt que de voyager.


Il fait tellement froid que ce n’est pas agréable de rester dehors. C’est aussi la pire période pour faire des rencontres.


Pour voyager, l’automne est la saison idéale, car la météo est superbe, et il y a moins de touristes qu’au printemps!


Privilégiez l’été pour profiter de la vie nocturne (je ne parle pas que de la fiesta et des activités, mais aussi de visiter les lieux de nuit, c’est magnifique!).


Le printemps est super pour tout faire, sauf qu’il faut s’attendre à rencontrer plus de touristes et observer une élévation des tarifs d’hôtels, transports, etc.


Évidemment l’idéal est de travailler, étudier, s’amuser, voyager, et faire des rencontres tout le long de l’année, à vous de trouver un juste milieu selon vos envies!


Je ne vous partage que des « indicateurs » afin d’éviter d’éventuelles mauvaises surprises!




Ne pas anticiper ses dépenses


Sûrement l’un des pièges les plus dangereux : ne pas faire attention à son budget !


Anticipez toujours le fait que vous allez peut-être perdre votre travail en Corée (si vous en avez un) ou ne pas en trouver.


Il peut aussi se passer des situations malheureuses, vous pouvez, par exemple, perdre vos affaires, devoir remplacer votre téléphone cassé, etc…


On n'est jamais à l’abri de devoir dépenser de l’argent qui n’était pas prévu au départ.


Ayez toujours un coup d’avance, surtout ne dépensez pas à tout va. Je sais que lorsque l’on arrive dans le pays, on peut être euphorique, et ne pas compter ses achats… …pour se retrouver au bout de 2 – 3 mois sans argent, et devoir prendre le premier job disponible.... faire de la plonge, ce genre de choses… Qui ne vous épanouit pas + que ça.


D’ailleurs, sachez que beaucoup d’expatriés doivent rentrer de manière anticipée chez eux en France, parce qu’ils ont dépensé leur argent trop rapidement.


Et justement, c’est une des raisons principales d’abandon du PVT Corée du Sud.


Le PVT qui tourne au cauchemar : les principales raisons d’abandon


Derrière les magnifiques clichés de la Corée du Sud partagés abondamment sur les réseaux sociaux, se cache parfois une réalité moins idyllique, dissimulée derrière des messages enthousiastes.


Malgré les apparences, nombreux sont ceux qui, une fois engagés dans leur PVT, font face à des difficultés.


Bien que l'expérience du Working Holiday Visa en Corée du Sud puisse s'avérer extraordinaire, il est important d'aborder les aspects moins reluisants que certains voyageurs préfèrent cacher.


Voici la liste des principales raisons, parfois taboues, qui poussent certains à abandonner leur aventure de Working Holiday Visa en Corée du Sud.




Est-ce mal d’abandonner son PVT ?


Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que je n’ai pas rédigé cet article pour « critiquer » les personnes qui abandonnent leur expatriation, mais plutôt pour vous permettre d’anticiper ces obstacles.


Persévérez dans vos efforts si vous rencontrez des difficultés, car le meilleur est à venir !


Une pensée à tous ceux et celles qui ont dû abandonner leur PVT, et bravo à eux d’avoir eu le courage de partir à l’aventure, ce n’est pas tout le monde qui le fait !


Toute expérience est bonne à prendre, même les « échecs ». C’est ceux qui ne font rien dans la vie qui n’échouent jamais !


Parenthèse fermée, voici donc les principales raisons d’abandon de PVT.




Les problèmes financiers


Malheureusement, beaucoup de personnes gaspillent leur argent trop rapidement, dès les premières semaines du PVT.


Le plus gros piège est de se dire : « je vais partir avec +10 000€, comme ça je serai tranquille ».


Mais non, ce n’est pas une question du montant avec lequel vous partez, mais une histoire de gestion du budget.


Vous pouvez très bien partir avec 3 000€ et avoir peu de dépenses pendant vos premiers mois.


Concrètement, logez en Guest-House ou Goshitel, faites du volontariat dès que vous arrivez… n’allez pas au restaurant tout le temps, ne dépensez pas à outrance dans les bars et clubs, n’abusez pas des transports en commun, etc.


La liste peut être infinie ! Si vous faites attention, vous n’allez pas dépenser plus que ça.


Ne cherchez pas le confort immédiat, soyez patient, quitte à vivre « modestement » vos premiers mois.


C’est ainsi que des personnes partent avec le montant minimum requis en PVT et n’ont jamais de problème d’argent pendant leur aventure.


À l’opposé, certains dépensent tout n’importe comment, pour au final devoir abandonner leur PVT rapidement.


Comme on dit au Poker, ce ne sont pas les cartes que vous avez en main qui comptent, c’est ce que vous en faites.


C’est pareil avec votre budget de départ !




Une recherche de travail difficile


Quand on cherche sérieusement un travail en Corée du Sud, avec une bonne méthode, on finit toujours par en trouver… mais pas forcément dans notre secteur d’activité !


On se retrouve donc vite avec des expatriés qui refusent de postuler aux offres d’emploi disponibles !


Concrètement, ils sont venus en PVT avec un certain diplôme, un certain CV, peu import, et refusent de faire des « petits boulots ». Ils ne se voient pas travailler là-dedans.


En refusant des opportunités de travail parce que cela ne correspond pas à sa filière, on se retrouve vite à galérer pour trouver un boulot dans sa branche, et finalement avoir le compte en banque qui descend aussi, et devoir abandonner.


Donc, c’est lié au premier point. Il est inutile de faire le difficile concernant le boulot au début, car dans tous les cas, un employeur préférera toujours signer quelqu’un qui, dès son arrivée, a commencé à travailler en Corée du Sud; même s’il faisait un « petit boulot ».


À côté de cela, pour celui qui n’a pas trouvé de boulot pendant 4-5 mois… l’employeur se dira que si personne ne veut de lui, c’est qu’il y a une raison !


Il faut penser à ce genre de choses. Bien entendu, il y a des voyageurs qui cherchent du boulot qu’à la fin de leur PVT, et qui en trouvent, mais cela reste des exceptions.


Mieux vaut ne pas compter là-dessus, cherchez du boulot le plus rapidement possible (si vous avez pour objectif de travailler pendant votre séjour).


Lire mon article dédié à la recherche de travail en PVT Corée du Sud (cliquez-ici)




Le fléau de la solitude


Certains expatriés ne supportent pas d’être loin de leurs proches, sans leurs repères, à l’autre bout du monde.


La seule solution est de s’entourer dès qu’on arrive, d’où l’intérêt de loger en Guest House ou en colocation les premiers mois.


Si vous prenez un logement privé direct, cela va être beaucoup plus compliqué de vous faire un réseau, à moins d’être quelqu’un de très social dans la vie et à l’aise avec la vie nocturne, etc.


Lire mon article dédié au logement en Corée du Sud (cliquez-ici)


Pensez aussi à l’option volontariat, le moyen le plus simple de faire des rencontres dès qu’on arrive ! (Woofing, Helpx, Workaway, etc.).



Les ruptures amoureuses


Sûrement le sujet le moins abordé sur internet : les séparations de couple !


Les expatriés qui sont partis à deux en PVT, qui se déchirent pendant l’année.


En général, c’est la personne qui se fait quitter qui part du pays, pour oublier son ex, le cœur brisé, et qui préfère rentrer.


C’est un risque à prendre en compte, mais je ne vous le souhaite pas évidemment !


Prenez le temps de discuter, et ne prenez pas de décisions trop hâtives et dans l’émotion, car il est normal de se remettre en question lorsqu’on s’expatrie !


Et puis, il ne faut pas oublier les personnes qui ont trouvé un chéri ou une chérie pendant leur PVT, un(e) Coréen(ne) et qui se séparent pendant l’aventure.


Là aussi, abandonnées, elles veulent oublier cette personne, et au final préfèrent retourner en France. Alors ce cas-là, pour moi, est un peu plus « limite » comme raison de partir.


Le PVT dure 1 an, et si vous quittez l’Asie pour une personne que vous venez de rencontrer pendant l’année, cela signifie que cela ne fait que quelques mois grand max que vous la connaissez…


J’ai envie de vous dire qu’au départ, vous n’êtes pas parti en PVT pour cette personne-là, vous êtes avant tout parti pour vous-même, pour évoluer, pour changer de vie, pour découvrir la Corée !


Ne changez pas tous vos plans à cause d’une rupture qui s’est passée pendant l’aventure ! Bien entendu, chacun gère ses émotions comme il le peut.




Du rêve à la réalité…


Il y a un certain décalage entre le rêve et la réalité qui impacte en général les plus jeunes (18-20 ans).


Mais on est bien d’accord, l’âge ne fait pas tout, il y en a à 18-19 ans qui se débrouillent super bien en PVT, bien mieux que les 27-30 ans.


Il est courant de rencontrer des étrangers qui ont trop idéalisé l’expatriation, et le pays où ils allaient.


Pour entrer dans les clichés, la Corée, ce n’est pas que la K-Pop et les K-Dramas…


Aussi, on se retrouve avec des jeunes qui n’ont pas trop d’expérience professionnelle, un peu perdus dans ce changement de vie, dans des pays qui demandent beaucoup de rigueur.


Sans oublier tous les points mentionnés précédemment !




Les aléas de la vie


Je vais aller vite sur ce point qui semble évident, concernant les imprévus tels qu’un accident, la maladie, des raisons personnelles, familiales, etc.


La liste pourrait être longue… On peut rencontrer des mésaventures qui n’ont aucun lien direct avec le PVT, mais qui vous obligent à rentrer.


Ce sont les imprévus où on peut malheureusement avoir le moins de contrôle.


Bon en tout cas, j’ai pas voulu casser l’ambiance hein! Il était important d’aborder tous ces sujets! Si vous voulez réussir votre PVT Corée du Sud, et être inarrêtable malgré d’éventuelles difficultés, pensez à parcourir mon site!


Je vous accompagne dans votre projet pour que vous puissiez passer une année dingue! :)

Conclusion


En résumé, réussir son PVT en Corée du Sud ne se limite pas à vivre une aventure exaltante, mais nécessite une certaine préparation et une prise de conscience des pièges potentiels à éviter.


Du choix des quartiers à fréquenter à l'apprentissage de la langue locale en passant par la gestion rigoureuse du budget et la flexibilité dans la recherche d'emploi, chaque aspect de l'expérience compte.


Il est crucial de se rappeler que malgré les défis et les obstacles, l'expérience d'un Working Holiday Visa en Corée du Sud peut être profondément enrichissante et transformative.


En anticipant les difficultés et en adoptant une attitude proactive, chacun d'entre nous peut tirer le meilleur parti de cette opportunité unique de découvrir une nouvelle culture, d'acquérir de nouvelles compétences et de forger des souvenirs inoubliables.


Ainsi, que votre PVT en Corée du Sud soit marqué par des hauts et des bas, rappelez-vous que chaque moment, qu'il soit de succès ou d'échec, contribue à votre croissance personnelle et à votre enrichissement.


Car au-delà des défis, c'est l'expérience dans son ensemble qui façonne votre parcours et votre vision du monde. Alors, lancez-vous dans cette aventure avec enthousiasme, prévoyance et ouverture d'esprit, et laissez-vous surprendre par tout ce que ce voyage peut vous apporter! :)



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